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Conversation avec Matthias Dandois

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Q — Salut Matthias ! Comment vas-tu ? Tu nous réponds depuis Paris ?
R — Ça va très bien, merci ! Pas vraiment à Paris : je suis dans le train pour Bordeaux.

Q — Pour ceux qui ne te connaissent pas, tu peux te présenter rapidement ?
R — Grave ! J’ai 31 ans, j’ai grandi à Paris, j’ai vécu 7 ans aux US entre San Diego et New York, et je suis de retour à Paris depuis peu. Je fais du BMX flat (des figures au sol, sans rampe) depuis 20 ans ; je suis 8 fois champion du monde de la discipline. À côté, je fais un peu de mannequinat, d’acting, de photo et de prod vidéo.

Q — Dans le BMX flat, la créativité est centrale en compétition, non ?
R — C’est exactement ce qui m’a attiré. Pour gagner aujourd’hui, il faut avoir inventé ses propres figures. C’est un sport à la frontière de l’art : créer un mouvement que personne n’avait fait avant toi, c’est un kiff absolu.

Q — Comment tu t’es adapté au manque de compétitions et à ce changement de rythme ?
R — Ça fait 15 ans que je suis pro, 10 à 20 comps par an, avion chaque semaine, un pays différent tous les 15 jours… C’est génial, mais crevant. Les 6 premiers mois de la pandémie m’ont recentré : cuisiner, méditer, yoga, lire, passer du temps avec ma copine, dormir. Mais depuis 3–4 mois, j’ai hâte de reprendre la route : sans échéance, c’est dur de se motiver à rider très dur. Du coup je fais pas mal d’image : pendant le 2e confinement à Paris, j’ai produit une vidéo qui s’appelle « Unlocked Down », sortie le mois dernier. Je m’occupe !

Q — Le running, c’est entré quand dans ta vie « sérieuse » ?
R — J’ai toujours aimé courir, surtout le demi-fond. Je courais à Longjumeau quand j’étais gamin, je faisais des cross locaux, j’adorais ça. C’est devenu sérieux quand j’ai vu la diff’ en compète : beaucoup de riders ont un cardio limité. Un run de flat dure 3 minutes ; au bout de 2, certains sont cuits et la dernière minute est moins propre. Trois minutes, c’est long ! Je cours pour ne pas « lâcher » la dernière minute — depuis 10 ans.

Q — Tu es aussi ambassadeur Wings for Life ?
R — Oui ! Pour la Wings for Life World Run : des milliers de participants dans le monde partent en même temps, sans ligne d’arrivée — une « catcher car » te rattrape. C’est ma course préférée, et tous les fonds vont à la recherche sur la moelle épinière.

Q — Aujourd’hui, la course représente une grosse part de ta préparation ?
R — C’est la partie la plus importante de ma prépa.

Q — Tu as couru le marathon de New York : raconte !
R — Oui, avec mon pote Olivier Guiraud en 2016. Décision prise super tard, donc prépa légère… On visait 3 h 45, on a fini en 3 h 35 je crois. J’ai bien bavé dans les 5 derniers kilomètres à Central Park, ça n’en finissait pas. J’aimerais en refaire un, mieux préparé.

Q — L’envie de remettre ça quand les courses reprendront ?
R — Carrément ! J’adorerais courir Paris, bien me préparer et passer sous 3 h 20. Je ne suis pas trop mauvais sur 10 km (souvent sous 40’), mais le long me fait encore souffrir — ça prend du temps. Ma prochaine course, ce sera la Wings for Life World Run (9 mai 2021) : avec l’app, tout le monde peut participer.

Q — Tu cours avec quelles shoes en ce moment ?
R — ASICS Novablast. J’adore ce que fait ASICS pour le running.

Q — Une sortie qui t’a marqué quelque part dans le monde ?
R — Oui : à Comporta, au Portugal. Ambiance de dingue, j’avais l’impression d’être en Tanzanie !

Q — Et à Paris, on te croise où ?
R — Souvent à Montmartre (les marches… ça pique), au parc Monceau — mais je me sens vite comme un hamster dans sa roue, haha. Sinon, j’adore la Coulée verte : de Bastille jusqu’au lac Daumesnil.

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